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Pendant longtemps, il n'y a pas de fruitière
au Beugnon. Le fromager se déplaçait de fermes en fermes avec son
chaudron pour fabriquer chez celui qui avait le tour de fromage. Pour
éviter les déplacements du fromager et de son matériel, les paysans
conçurent un local commun en 1874 pour la fabrication du fromage : la fruitière telle
que nous la connaissons encore aujourd'hui. Les cultivateurs mirent
alors en commum le fruit
de leur travail.
Malgré une réduction sensible, les fruitières sont
encore nombreuses et bien réparties dans le Haut-Doubs. Elles
produisent des fromages
AOC (comté,
morbier, mont
d'or, bleu de Gex)
qui assurent aussi bien le revenu des agriculteurs que la satisfaction
du palais du consommateur. Le plus important d'entre eux est le comté
.Bien souvent on lui donne le nom de Gruyère, appellation certes
justifiées lorsqu'on se reporte au Moyen Age (les fromages destinés au
paiement des impôts étaient collectés par des agents "gruyers"), mais
aujourd'hui le gruyère de Comté est un comté déclassé. La
meule
pèse de 40 à 50 kg et a nécessité près de 500 l de lait. Sa
production est assurée par une race de vache : la Montbéliarde, à la
robe bicolore si caractéristique. Reine de nos pâturages, c'est une
excellente laitière, robuste, assez rustique. Elle porte encore souvent
des clarines dont le tintement agrémente vos promenades pédestres.
La
visite de l' atelier est parfois possible, mais les règlements
sanitaires de plus en plus drastiques limitent les occasions de
visites. Aucun problème pour acheter un morceau de nos
fromages
comtois à la fruitière
de Grand'Combe-Chateleu ! |