CHALET

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ferme à tué vignette
La ferme

la forge vuillemin





Claude qui n'a pu se résigner à quitter sa forge, assure les visites de la taillanderie pour son plaisir mais aussi celui des touristes.
Une boutique a été crée à coté de la taillanderie, vous pourrez découvrir et acheter les créations de Benoit.


Originaires de Suisse, les Vuillemin, fuyant la religion réformée, vinrent s'établir au Pré Rondot. Désirant complèter leur revenus agricoles, ces paysans créèrent une clouterie en 1817. "Ecoute s'il pleut", tel est le nom que l'on donnait à cet atelier. La pluie, c'est l'eau dans l'étang, l'eau sur la roue. La pluie, c'est le travail, et le travail n'attend pas. En 1886, la modeste forge fut agrandie et transformée en fabrique d'outils aratoires. Rapidement, la petite roue ne suffit plus à faire face aux commandes et un moteur diesel est installé. Il tourna jusqu'à l'arrivée de l'électricité à Grand'Combe-Chateleu en 1919.

Dans les années 60, l'industrialisation, la raréfaction de la demande et la concurence étrangère précipitèrent le déclin des taillanderies du Doubs. La production artisanale de serpes, haches, et faux disparu au profit des taillants. Après la fermeture de la taillanderie de Nans sous Sainte-Anne en 1969, la forge Vuillemin fut la seule à maintenir son activité dans la région. Les foyers de la forge ne sortaient plus que quelques outils destinés aux forestiers : tournebois ou crochets ; ou encore quelques outils spéciaux de temps en temps : la pioche à planter les sapins, le pic à arracher la gentiane, le couteau pour trancher les tavaillons, la cuillère pour lever les sangles qui entourent le mont d'or .... . En 1998, après avoir répété les gestes ancestraux et immuables de ses ainés pendant 40 ans, Claude pris petit à petit sa retraite.

Conscient de la récession, Claude avait encouragé son fils Benoit à s'orienter vers d'autres horizons professionnels. Benoit poursuivit donc ses études conclues par l'obtention d'un BTS Commercial. Familier du travail à la forge et, en attendant son départ sous les drapeaux, il s'embauche provisoirement chez un ferronnier d'art à Besançon.
"Cette expérience m'a convaincu de poursuivre dans cette voix et je n'ai pas pu me résoudre à laisser mourrir la flamme et le coeur de la forge". Plutôt que d'échapper à ce qui semble être une prédisposition génétique car depuis 7 générations les Vuillemin battent le fer, Benoit entame une courageuse reconversion dans la ferronnerie d'art. Il part apprendre le métier dans une école à Toulon. En 1999, Benoit réintègre donc la forge familiale. "Je crée des objets qui n'ont plus rien à voir avec les outils forestiers, haches, serpes, et autres tournebois qui étaient produits jadis. Je fabrique des luminaires et des objets décoratifs qui restent actuellement l'un des rares débouchés possibles dans le ferronnerie. Il n'y a pas pour moi de rupture brutale avec ce que mes aileuls fabriquaient ici avant, je mène simplement une autre aventure qui se nourrit du lieu, des machines anciennes, mais aussi de matériels d'aujourd'hui.
le tué
Le tué

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La fruitière

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La forge

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La tournerie